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domingo j'ai ouvert la cage en la refermant derrière moi. et puis surtout, je t'ai bailloné. articles première page articles précédents articles suivants dernière page communiquer profil de l'auteur contacter l'auteur ajouter à vos favoris archives mai 2015 ( 1 ) avril 2015 ( 2 ) janvier 2015 ( 2 ) décembre 2014 ( 1 ) novembre 2014 ( 4 ) septembre 2014 ( 1 ) août 2014 ( 1 ) juillet 2014 ( 1 ) juin 2014 ( 1 ) mai 2014 ( 2 ) avril 2014 ( 6 ) mars 2014 ( 12 ) février 2014 ( 1 ) janvier 2014 ( 2 ) décembre 2013 ( 1 ) novembre 2013 ( 4 ) octobre 2013 ( 5 ) septembre 2013 ( 5 ) août 2013 ( 10 ) juillet 2013 ( 5 ) coeur de coup [..] melie chenapan colore la vie déclaration. vendredi 1er mai 2015 à 20:21 j'ouvre les volets, enfin, laisser entrer la pluie et son ciel gris. le soleil commençait gentiment à nous brûler la peau, alors quand l'automne a ressorti son manteau, moi j'ai ouvert les fenêtres en immense pour respirer à nouveau. il faut du temps je crois pour savoir et accepter de vivre en étant heureux. j'apprends avec toi, et même si mes mots ne sont plus aussi tranchants que sous le toits de mes seize ans, je sais qu'ils reviendront à tes côtés. ils seront tout neuf, prêts à être entendu, ils ne ressembleront plus jamais à ceux qui me coupaient les phalanges chaque soir. et le jour où j'y arriverai à nouveau, c'est à toi que je les devrais. à quoi bon avoir de l'or au bout des doigts, si ce n'est pas pour toi. alors tu vois mon amour, peut-être que je deviens niaise et bateau, et que les gens autour diront de nous que nous sommes un cliché de l'amour dégoulinant, qu'importe! qu'importe, tant que c'est avec toi que je peux écouter la pluie tomber. ps. épouse-moi quand tu veux, je suis à toi [..] 2 on est les plus fort, quoi qu'il arrive. mardi 28 avril 2015 à 19:03 l e vent n'est plus si doux qu'il y a quelques mois, il s'en revient à nous comme un avertissement qui dirait fais attention, le temps de l'innocence est loin ce soir. j'l'entends dans ces soupirs, écoute! ces soupirs qui soulèvent mes cheveux dangereusement. mes joues chialent et la colère se prend les pattes dans mon insécurité. qu'est-ce que l'amour lorsqu'il devient jaloux. les mots se violencent et s'entrechoquent, on dirait des bilboquets, mélangés à des cris. qu'est-ce que l'amour s'il devient violent. il est là, il défonce les portes, il braille en oubliant tout le reste. à quoi bon se tenir par la main si c'est pour la broyer sans regrets. qu'est-ce que l'amour lorsqu'il se met à haïr. on dit que tout cela ne tient qu'à un fil, c'est peut-être vrai mais moi c'est à toi que je tiens. et toi et moi, on est bien plus solide qu'un fil de couturière. alors ce soir j'arrête d'avoir peur, et je me remets à tes bras. y a que ça de solide en ce bas monde. 0 amicalement votre. mercredi 8 avril 2015 à 17:21 je les entends rire, ce rire méchant qui sait si mal siffler au creux de mes oreilles. ça jase et ça jalouse. peut-être que j'suis trop gentille, c'est vrai j'suis pas une caïd comme cette fille là-bas, qui bats tous les garçons au bras de fer. j'suis toute petite et même avec ma veste en faux cuir, j'fais pas peur pour trois sous. quelques fois j'aimerai êtreun homme pour savoir cogner, être très grand et ne plus entendre ces rires, qui ricanent maintenant. mais tu verras mon amour, dans vingt ans, ils s'en boufferont les doigts. 0 le pardon, ça se mérite. samedi 31 janvier 2015 à 0:02 pour un soir je t'écris ces quelques mots à toi, sombre idiote. paraît que j'ai ta voix, tes gestes et puis un peu ton visage. c'est peut-être grâce à ça que je t'oublie moins vite, faut dire que ça fait longtemps que j'entends parler de tes absences sans jamais te voir. paraît aussi que tu es une garce et qu'avec le temps, le monde t'en a voulu plus que de raison. tu sais, j'aurais préféré n'être dans aucun camp, et puis croire que tu m'aimerais toujours et pour de vrai. mais avouons, ce n'est plus d'actualité, l'amour, tout ça. alors voilà, j'ai eu vingt-trois ans en décembre, mes cheveux repoussent gentiment, et papa parle peu mais beaucoup de toi. il y a un homme dans ma vie aujourd'hui, tu rirais je crois, il a cet accent bien de chez nous que je fuyais à 15 ans souviens-toi, et que j'aime tant pourtant. je suis partie de la maison aussi, tu me dirais c'est le moment charlie! dans un sourire espiègle et charmant. et puis tout le reste que tu as raté, si tu étais là. mais tu t'es cassée en emportant le piano et notre enfance dans les dents. ça ne fait pas mal, ça grince. je crois pas que je t'en veuille, ou du moins, par intermédiaire seulement. et je me demande si un jour tu reviendras, et qu'enfin tu me serreras, parce que si je t'écris faut pas déconner, c'est bien que les frangines ça ne se réinvente pas d'un simple claquement de coeur. ps. c'est fin janvier, et demain je t'aurais certainement à nouveau oubliée. 6 gagnant gagnant lundi 19 janvier 2015 à 21:39 il manquait ces bams au coeur, simplement, ces bams dorés de rires et de sirop cassis, il manquait les catapultes sous quelques têtes blondes et enfantines, et puis surtout, les merci qui disent merci. ça sentait les seize ans et les chagrins effacés, les braceletsbrésiliens qui font des voeux, et puis les bonbons. au fond il suffit de rien pour sentir à nouveau la brise qui s'écrase doucement sur nos joues. une perle ou deux, et c'est r'parti. 1 paraît que la peur c'est pour les poltrons. vendredi 26 décembre 2014 à 23:08 eh charlie, c'est quoi ces feuilles qui s'entassent là-bas au pied de ta corbeille. tu lances quelques pages blanches en boules pour faire croire que tes brouillons ne sont pas assez bons c'est ça? alors qu'en fait, y a juste rien d'ssus. que dalle, c'est le néant, les mots t'ont laché, alors assume et bouge ton cul d'là, tu me gâches la vue avec tes faux-semblants. ps. eh charlie c'est quand la dernière fois que t'as craché quelque chose? 1 parler de brosse à dent, et puis du temps qui passe et ne revient jamais. jeudi 20 novembre 2014 à 8:59 à qui le tour ? [..] 4 eh ali, ( qu'est-ce qu'on va bien ensemble) [..] samedi 15 novembre 2014 à 15:09 aujourd'hui c'est un samedi qui s'déguise en dimanche, la pluie fait glisser les passants et toi mon amour, tu n'es pas autour de ma taille. des monsieurs t'ont dit aujourd'hui monsieur vous ne serez pas avec votre amour , alors moi j'aimerai les taper, ou te kidnapper. aujourd'hui c'est un samedi qui prend la place de tous les dimanches du monde, y a du monde chez moi qui fume, alors moi j'me cache dans notre immense lit en attendant qu'ils te laissent partir et me retrouver. parce que l'hiver sans toi je n'y arriverai pas c'est sûr. il reste potemkine bien sûr, mais faut avouer que c'est pas pareil, ta peau est la seule que j'aime. à fleur de peau mon amour je t'embrasse de ma chambre, je t'envoie mon coeur, est-ce que tu m'entends? tout ira bien tu verras, surtout nous. ps. comment te dire à quel point je t'. 1 bagages. jeudi 13 novembre 2014 à 22:03 sous les lumières des lampadaires y a les moustiques qui tournent plus droit, les arbres fleurissent pour de faux en croyant à un jour nouveau, et fanent pour de vrai à la minute bleue du matin, y a des filles cadavériques qui crèvent chaque dix mètres sur le parterre froid du bitume et sur un décor faussement charmant, la musique s'élance encore un peu au loin, et au vu des derniers qui gerbent sur le volant de quelques voitures on devine l'alcool et l'héro qui s'y arrache de leur tripes. et ça parle et ça gigote et ça s'émoustille, et ça drague, ça grimace, ça s'enlace et ça reste là, au bord de ses routes délavées. y a plus d'taxis, ni d'flics, la dérive c'est par ici, allez-y! plongez, si le fond existe, il faut bien qu'il soit là pour quelque chose. allez, allez! et percez ces bouées. sous les lumières des lampadaires y a des cadavres qui dansent les yeux cocés, les pupilles noires et chialantes. allez viens, le jour nouveau est pour demain, traine pas dans le coin garçon, tu risquerais de finir comme ces arbres, à faner avant même que l'hiver s'en vienne. allez viens, viens, on va s'aimer nous, c'est bien plus vivant. ps. fuck [..] 0 chabadabada! mercredi 12 novembre 2014 à 17:52 il pleut, il pleut partout, à paris a buenos aires, sous mon lit, dans les buildings, au rezdechaussée, et puis dans l'aquarium du poisson qui boit la tasse gentiment. toi tu danses en faisant tomber les hommes à ton cœur, tes mains sont des histoires passionnées, même les marques là sous tes coudes semblent chanter un air de flamenco. parce qu'y a pas de miracles, la vie c'est ça les gars, c'est chanter. 2 cache-cache! mercredi 24 septembre 2014 à 22:32 charlie! charlie, on est bien chez toi, à r'garder les toits et à se foutre en l'air juste pour un peu d'air, pour une bricole qui à pas tenu ou qui veut pas tenir, pour un d'ces chagrins qu'on connaissait bien, on est bien chez toi, les heures elles-mêmes s'oublient. sauf que c'est pas vraiment chez moi tu sais bien, que chez moi c'est demain, et qu'aujourd'hui tout ça, tout ce que tu dis a été balayé dans quelques cartons que je perdrais en route, certainement. comme les grandes personnes, c'est donc ça que l'on appelle déménager! s'en aller en gardant les clefs, parce qu'on ne sait jamais. un piquement à fleur de la chair est si vite arrivé, eihn maman. ben oui, on ne peut pas partir, devenir grand et ne pas avoir de piquement, nonnon ça serait trop simple! d'ailleurs piquement ça n'existe pas. ça devrait parce que c'est bel et bien le meilleur mot pour dire que ça pique comme les porc épics, et que c'est donc pour ça que garder une clef en cachette ne serait pas de trop. au cas que. je m'allume une toute toute dernière cigarette, les orteils sous quelques tuiles, l'automne semble d'ailleurs n'être plus qu'à quelques rues d'ici, charlie la fumée rentre! tant pis, ensuite je m'en irai et je fumerai alors sur le balcon, comme tous les invités de papa et maman. je regarde tout autour, il reste un matelas, ces quelques journaux qui crochent toujours sur les armoires, le cervin et l'arcenciel à la craie, et les yeux en amande du chat. quelques photos histoire de, et puis aurevoir, aurevoir charlie, reviens quand tu veux, mais pas trop, tu es grande aujourd'hui. ps. je crois que ce sont les ronronnements qui me manqueront le plus, au final. 2 enfantillages. jeudi 7 août 2014 à 12:54 pourquoi tu pleures? c'est ici le banc des déprimés alors ? ça te gêne pas si je m'assieds là, à côté de toi? t'es déprimé? oh lâche-moi! d'accord, c'est juste que j'aimerai apprendre à pleurer, tu veux pas me montrer? fais pas chier. juste avant j'étais sur le banc des mecs chiants, tu l'connais? c'est nul comme humour. je sais mais juste avant j'étais sur le banc des mecs pas drôles. tu peux y retourner je crois. fais gaffe, ça fait deux fois que tu souris, tu vas finir par ne plus être triste. et alors? et alors moi je vais finir par ne plus avoir envie de pleurer. d'ailleurs ça y est, tu m'as coupé dans mon élan. désolée. tu crois que le banc va nous virer? sûrement, on pourra aller sur le banc des gens qui vont mieux, là-bas. 3 coeur grenadine. lundi 7 juillet 2014 à 20:34 quand j'te regarde, tous les bateaux du monde quittent les ports du monde entier, quand j'te regarde je vois l'océan dans le vert de tes yeux, faut croire que c'est vrai parce que je m'y perfore le coeur à te balancer des je t'aime qui sentent les lendemains heureux. quand j'te regarde tout s'en va, des monstres sous les matelas jusqu'aux assassins du passé. j'me vois hier encore sous quelques couvertures à me dire que bordel ta bouche ne tient plus qu'à la mienne, et que j'adore ça, n'être qu'à toi. avec nos doigts qui s'entremêlent si bien, comme un puzzle multicolore ne cessant de se construire au fur et à la mesure du temps qui se géante. je parle de toi, c'est un secret un trésor qui ne se murmure qu'à ton oreille lorsque l'on se dit je t'aime, pour de vrai à la façon d'un enfant. quand j'te regarde j'me dis, charlie c'est fou, c'est foutu ça y est ma peau mes phalanges mon corps devient dingue à plus de quelques kilomètres de toi, charlie t'es une veinarde. quand j'te regarde, y a que des mots qui se répètent sans arrêt dans ma tête, j'sais plus parler j'sais plus écrire, j'sais même plus penser, quand j'te regarde j'me dis que t'aimer en sourdine ce n'est pas pour nous, et que le crier sur les toits devient finalement bien plus envisageable. ps. ali, pour un oui, pour un non, pour tout, toujours. 5 ouuuh! j'aimerai jouer un air de cornemuse avec lui! mercredi 4 juin 2014 à 19:12 [..] le son de ta voix glissant le long des pages me rappelait la douceur d'un enfant. sauf qu'aujourd'hui ce sont des hommes qui s'embrassent dans les romans. (apibeurseitouyou) tout ce que j'entends aujourd'hui, c'est ton rire qui nous sortait de tout toujours. 2 bras dessous bras dessus, bras sans dessus dessous. mardi 27 mai 2014 à 21:40 se tenir en équilibre sur un pied, les bras en jésuschrist, en attendant que l'immensité s'en prenne enfin à nos corps en rafale. que l'on me lance par-dessus le vide si mon coeur bats moins que de raison face à face avec l'horizon, que l'on me noie si la beauté de nos yeux brillants se meure. que l'on me crève si cette putain d'envie de vivre en surdose, me perds. parce qu'alors je ne serais plus rien qu'un corps sur pattes déambulant de ci de là. ps. que l'on m'achève si un jour ma peau arrête de s'emballer en sentant ce doux vent d'amérique me murmurer à l'oreille quelques mots d'amour. 2 << page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | page suivante >> sélectionnez une page créer un podcast '); //--